Tout s'accélère : il faut finir les petites choses commencées, rencontrer des personnes qui viennent me voir parce qu'elles savent que je vais bientôt partir.
Mais aussi, le chantier de la construction des toilettes commence sérieusement : les fondations, le vidage de l'ancienne fosse, la fabrication des briques (parpaings en France), les barres de fer... Les jeunes sont contents de travailler pour ce chantier d'amélioration de leur lieu de vie.
Le jeudi, je prépare un repas pour tous les membres du personnel, avec un curry de porc aux poivrons et lait de coco. Les apprentis sont aussi au repas, ce qui est une première ! Michel (le directeur) est heureux de changer les habitudes, car les jeunes sont toujours séparés des adultes dans les événements.
Je fais des courses pour mon départ : des anacardes (noix de cajou).
Le vendredi soir, veille de mon départ, c'est la fête franco-togolaise. Tous les jeunes des deux sites sont rassemblés à Kara au foyer de ville. Une mauvaise surprise apparaît pour Michel le directeur : 26 assiettes ont disparu ! Du coup, les enfants devront manger à tour de rôle ce soir ! Nous mangeons ensemble puis c'est la danse, avec la sono.
Vidéo de la fête (bas débit) 1mn44
Vidéo de la fête (meilleure qualité) 1mn44
Et ce même soir, avant le repas vers 20h00, David un apprenti vient me chercher pour qu'on aille dans la salle du congélateur : il avait posé les deux premières aérations avec Dadjo, tous les deux voulaient me faire la surprise : ils avaient travaillé toute la journée sur le chantier des toilettes, et quand la nuit est tombée, ont placé les aérations. Ils étaient très heureux de me montrer ce travail et de se faire photographier devant.
Enfin, le retour en bus à Lomé pour prendre l'avion (450 km) avec un arrêt de 10 mn au milieu du voyage pour manger et acheter des bananes et des avocats. C'est Bernard qui m'a accompagné pour ma "sécurité".
Arrivés à Lomé, nous laissons les valises à un gardien du parking des bus. Nous avons eu le temps de prendre un taxi pour aller au grand marché, de passer à pied dans ce grand marché afin de rejoindre la plage avant de reprendre un taxi vers l’aéroport.