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Gilles en visite au Foyer Pierre du Pauvre de Kara, Togo

Venir à Kara, c'est un besoin de l'association "Le Chêne de Mambré" qui soutient depuis maintenant 40 ans, le Foyer Pierre du Pauvre de Kara. C'est aussi un besoin pour les cadres de ce foyer togolais, d'être visités et ainsi confirmés dans leur travail. Ce foyer héberge des enfants pauvres ou orphelins de la région de Kara, au Togo.

Notre projet "anti-palu"

Publié le 14 Janvier 2018 par GillesLORTEAU in Séjour de Janvier 2018

Antoine DZAMAH devant un pied d'artémisia afra.
La visite de la ferme Sichem :

Nous désirions passer dans cette ferme pour acheter des plants d’Artémisia afra. Cette plante anti-paludisme pousse comme un buisson. Elle est originaire d’Afrique du Sud.
Le but serait de permettre à chaque famille de se soigner contre le palu en disposant d'un pied de cette plante chez elle. 
Pour le Foyer Pierre du Pauvre, c'est un enjeu de taille pour les 75 jeunes et le personnel. Nous avons pu en acheter 20 plants pour un début, (la voiture était déjà pleine de nos bagages.
Antoine DZAMAH, directeur de la ferme, nous a bien expliqué les conditions de culture de la plante.
Nous avons aussi acheté de la poudre d’Artémisia annua, pour soigner tout de suite ceux qui aurons une crise pendant notre séjour, ainsi que des sachets de plante entière sèche pour faire la tisane qui soigne aussi les crises de palu.

Vendredi soir, nous avons pu organiser auprès des jeunes, avec Rosalie (assistante sociale du Foyer), la projection d’un film montrant le business de la vente des médicaments chimiques vendus pour lutter contre le paludisme ainsi que les espérances qu’offrent la consommation de l’Artémisia pour les africains. Rosalie avait invité les voisins du foyer.
Chacun a pu goûter la plante sèche.
À la fin de la projection, nous aurions pu vendre de l’Artémisia si nous en avions eu en quantité. Tout le monde est porteur du parasite. Se soigner à l'Artémisia coûte 1000 FCFA sous forme de plante sèche pour une crise, alors que les médicaments vendus en pharmacie reviennent à presque 15 000 FCFA.

Déjà, une adulte du Foyer est soignée depuis jeudi matin. Elle avait de la fièvre et mal à la tête. Elle sait être porteuse du parasite par le « test ». Deux heures après la première prise du matin de poudre d’Artémisia, elle se sentait mieux. Après midi, elle est allée faire son marché, se sentant bien, comme après une injection faite en hôpital. Elle a pu continuer son service de permanence au Foyer. Nous attendons avec impatience la fin du traitement pour lui demander de faire de nouveau le test qui décèle la présence du parasite.

Toujours avec Rosalie aidée d'Adjikitam, nous avons fabriqué 140 gélules d'Artémisia annua en poudre, pratique pour soigner les bébés.

A suivre.
A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.
A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.
A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.
A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.
A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.
A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.

A la ferme devant les plantations d'artémisia, Rosalie et Adjikitam remplissant les gélules.

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