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Gilles en visite au Foyer Pierre du Pauvre de Kara, Togo

Venir à Kara, c'est un besoin de l'association "Le Chêne de Mambré" qui soutient depuis maintenant 40 ans, le Foyer Pierre du Pauvre de Kara. C'est aussi un besoin pour les cadres de ce foyer togolais, d'être visités et ainsi confirmés dans leur travail. Ce foyer héberge des enfants pauvres ou orphelins de la région de Kara, au Togo.

Dimanche 4 et lundi 5 février

Publié le 5 Février 2024 par GillesLORTEAU

Je devais aller à Bassar, à 70 km de Kara, pour visiter Julien et en même temps, passer à Kabou chez Joseph, l'ancien directeur de l'école du Foyer de brousse.

Le plan, c'était de partir en moto avec Donatien comme chauffeur. Puis après réflexion, je me suis tourné vers un départ en taxi brousse ou voiture taxi. Nous voilà vers 14h00 sur le parking des départs vers Bassar. Seulement, ces voitures ne partent que lorsque le nombre de passagers est au complet. Donc, il se peut que la voiture parte le lendemain. Comme nous étions sur ce parking, Michel (le directeur du Foyer) nous appelle et propose le véhicule du Foyer. Il craint pour ma santé dans ces taxis ! En effet, ces voitures 5 places embarquent 7 passagers et les bagages. Et il n'est pas rassuré de me savoir comme blanc dans ces voyages où tout est possible.

Retour au Foyer pour prendre la voiture. Passage par la station de carburant. Un peu de temps pour trouver comment débloquer le bouchon du réservoir qui n'est pas d'origine et qui coince sérieusement. Il est 15h30 quand nous prenons la route pour Bassar. La voiture taxi est toujours sur le parking à attendre des clients.

La route est bonne sur peut-être la moitié du parcours, le reste est souvent parsemé de nids de poule qui obligent à rouler parfois sur le bas coté qui est meilleur que la route!

Arrivée à Kabou vers 16h45 pour saluer Joseph, puis à Bassar vers  17h30.

 

Le bain du bébé de Blandine et Julien. C'est traditionnel. Mais Julien s'y prend autrement, dans une bassine.

Le lundi, Julien travaille comme enseignant au primaire de l'école centrale de Bassar. Il m'invite à venir dans sa classe. J'y passe la matinée. L'ambiance est calme, les enfants respectent Julien. J'entends le bruit dans des classes où ce n'est pas pareil.

La douche en plein air avec un seau d'eau chaude et un d'eau froide : le confort ! Mais il y a un petit vent léger qui rafraichit.
Dans la classe de Julien, 40 élèves environ de CM1. Le peintre qui a repeint les tableaux aimait le foot !
Départ de l'école, acclamé comme un président !
Julien et Josué, Blandine
Un immense baobab dans une rue de Bassar
Bénédicte puise l'eau pour la toilette et pour les animaux d'élevage dans un trou d'eau habité par les crapauds
Le trou d'eau est au milieu d'un bas-fond, là où on cultive le riz en saison des pluies. On voit des anacardiers plantés alignés (noix de cajou)
Retour avec l'eau vers la maison située à 200 m.
Une belle termitière de 2 m de haut qui était petite il y a un an. On aperçoit le bas-fond en arrière plan.
Invitation surprise avant de quitter Kabou : viande de chèvre grillée et boissons gazeuses, offert par Joseph et Bénédicte.

Nous sommes rentrés de nuit, pas simple avec les nids de poule, les motos, les camions en sens inverse.

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D
Encor merci , Gilles , pour ce journal de bord , si bien bien renseigné et merveilleusement illustré ! Bravo pour tout ce travail de proximité et ce beau témoignage de générosité!
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G
Merci Christian, ton commentaire me touche, et cela m'encourage aussi. J'ai mieux compris encore après ce séjour comment "le voyageur voit ce qu'il voit". C'est comme, un peu, un "lâché prise". J'ai emporté un livre offert par une amie pour mon voyage, et l'auteur parle d'être "authentique". J'ai trouvé que c'était un "véritable" chemin.