/image%2F1406548%2F20200103%2Fob_610506_p1070116.jpg)
de la part de Catherine (Gilles ajoutera des photos s'il en a et si la connexion le permet)
Dimanche (le 6 janvier) Bertine est venue me voir pour me parler de sa machine à coudre toute neuve qu’on lui avait attribuée et qui ne marchait pas. Et hop, on a regardé ensemble, j’ai fait plusieurs réglages et resserrages de vis, elle m’a aidé pour boucher des trous de vis agrandis en plaçant une cheville de bois. Et c’est reparti : « C’est merveilleux » a-t-elle dit en me remerciant. Je lui ai répondu avec insistance : « Avec plaisir Bertine » (note de Catherine : expression que l'on a adoptée après le passage de notre petite fille américaine qui l'utilise en traduisant l'anglais). Et je vois la courroie de sa machine : Elle avait piqué un cordon fait avec une fine bande de tissu roulé en longueur. Et elle me dit que cela ne tient pas longtemps, que les autres prennent des lacets, mais le cordonnier n’en avait plus. Je pars chercher une poignée de lacets que j’avais apportée dans mes valises sans savoir qui en aurait besoin, des lacets de chaussures de sport (1m10 de long). Bertine en prend 4 toute contente. Je lui demande si ça ne va pas faire trop long. On essaie, deux suffisent… C’était la joie !
Dimanche (le 13 janvier), j’ai revu Bertine avec qui j’avais déjà discuté sur la numération en base 10. Elle doit avoir 16 ans.Et j’ai joué avec elle avec des étiquettes type Montessori pour manipuler les nombres. Elle m’a dit : « c’est merveilleux » parce qu’elle comprend des choses qui sont dans sa mémoire. Elle a très envie de savoir. J’en suis très touché. On se reverra sûrement.
Mardi, je retrouve Bertine qui a envie de continuer à apprendre la numération. Et c’est parti pour des décompositions de nombres, du comptage. Je vois que ces exercices sont connus mais qu’elle n’a jamais su ce qu’elle devait comprendre.