Lundi 15 janvier

Je me présente dans la cour du Foyer vers 8 h00. Les jeunes sont déjà partis pour l'école ou chez les patrons d'apprentissage.

Dans le bureau du secrétariat, je propose à Immaculée de remettre en place les câbles du réseau qui pendent tout simplement devant les étagères de la bibliothèque, avec un routeur branché au bout. C'est très courant de voir des fils sans fixation. Pourtant, cela fait pas mal d'années où je propose de fixer les fils bien à leur place. Cela ne va pas de soi.

Je rencontre Michel pour planifier un peu les journées prochaines.

On commencera donc par la réfection de l'égout du foyer qui est bouché depuis plus d'un an. Michel m'attendait avant de lancer ces travaux... Le plombier (ancien du Foyer) viendra mardi matin.

Je continuerai ma journée en conduisant le vélo de service chez le mécanicien. Adjikitam, l'infirmier, m'accompagne. C'est à 500 m à pied. Il y a deux roues à dévoiler, changer un rayon cassé, resserrer le pédalier dont le serrage est bloqué par un peu de rouille. Cela coûtera 2 050 FCFA, soit 3 €.

Le soir, vers 17h30, je retourne récupérer le vélo. Le mécano est en retard car il lui a fallu changer l'axe de roue arrière qui était fissuré et a cassé au démontage. Soit ! Il en coûtera 600 F de plus. Il vit avec le gonflage des roues de moto très nombreuses. Atchou m'accompagne. Sa soeur jumelle s'appelle Atchoupi.  Ou inversement, je ne sais pas bien. Ils portent les prénoms traditionnels donnés aux jumeaux !

Ces petits artisans survivent avec la main d’œuvre qu'ils demandent, comme beaucoup de petits artisans.

Je lui propose de le prendre en photo :

Le mécanicien vélo ! Atchou est à droite sur le vélo réparé

Pommes de terre sautées, 1 000 F (1,5 €) de pommes de terre pour ce plat. Très cher ici !

Un foyer à haut rendement construit il y a 4 ans. La marmite est un peu petite pour le fourneau !

Comments

[Thibault PICHOT]

Gilles, on espérait silencieusement ton retour pour mettre de l’ordre dans les câbles informatiques ; Michel t’attendait pour lancer des travaux ; de nombreuses personnes sont heureuses de te retrouver pour partager un moment avec toi… Si en France ta motivation se trouvait en berne, j’imagine qu’elle est désormais regonflée à bloc… comme ton vélo !
Merci à Catherine et à toi de permettent cette venue annuelle, source de vraie joie au Foyer et symbole d’un nouveaux départ pour – au moins – les onze mois à venir. Ton mois togolais semble devenir une grande bouffée d’air et, donc, prendre part à la respiration de ce lieu de formation, de transmission.